Il était une fois Aviron

Aviron en quelques mots

Née de sa proximité avec deux voies romaines, la paroisse fut offerte au chapitre d’Evreux par Raoul, seigneur de Garambouville, en 1115. Sa donation fut suivie d’autres dispositions, notamment fiscales, accordant des privilèges enviés aux habitants. Ils en bénéficièrent jusqu’en 1789.

La Révolution n’épargna pas la jeune commune qui vit son église être détruite en 1813 (eh oui, il a existé une église à Aviron !) en dépit des personnalités qui y associèrent leur nom : le général Louis Marie Turreau de Linières, dernier seigneur de Garambouville et premier maire d’Aviron ou Charles Gazan, député de l’Eure de 1820 à 1830.

Cette déconvenue forgea son esprit volontaire. Il décida la commune, aidée par François Florimond Keittinger, puissant industriel, à faire édifier sa mairie en 1856 puis son école en 1935. Elle fut élevée sur les plans de Louis Grossard, architecte parisien très en vue.

Aviron comptait alors 112 habitants.

Cette construction villageoise a depuis été poursuivie, comme en témoignent son développement résidentiel aux portes d’Evreux et ses équipements contemporains. Ils font de la commune un lieu de vie pour ses 1 200 habitants.

L’origine du nom Aviron

Trois hypothèses peuvent être formulées :

  • Aviron serait une déformation du nom gallo-romain Atvirus, additionné du suffixe -on, contraction du terme gaulois dunum désignant une hauteur.
  • Il peut être une altération du latin vibrare, vibrer, tourner
  • .Il est enfin possible qu’il provienne de la divinité romaine Averruncus, invoquée pour détourner les malheurs et préserver des calamités.

 

Ces lignes proviennent du livret « Les volontés renouvelées », écrit en 2014 par Pierre Molkhou, historien. L’ouvrage est disponible à la mairie

 

 

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